dimanche 29 mai 2011

7 vilains petits secrets de mode

Vous nous l’avez demandé, nous l’avons fait (bon….. avec quelques petits jours de retard…) ! Souvenez-vous, Rose et Lulu nous avaient fait la surprise de nous décerner la récompense absolue de la blogosphère, le graal de tout jeune bloggeur qui se respecte, LE Stylish Blogger Award !!! (Heyyyy ! C’est pas beau comme intitulé ça ?...) Consonances Hollywoodiennes, tapis rouge et crépitements de flash en perspective me direz-vous ? Non, non, non, juste quelques bloggeurs qui se font un petit plaisir ! Ainsi, à notre tour, remettons nos couronnes virtuelles de laurier à nos 3 bloggeurs et bloggeuses favoris et juste avant, vous confesser 7 petits secrets, disons…honteux… de notre carrière d’acrobates de la mode !






: Je suis un accro des cartes de fidélité, de crédit, de réduction, mais aujourd’hui j’en suis arrivé au point où il me faut deux portes-feuilles pour toutes les ranger… Et dernièrement, j’ai succombé à la pire des pires… la carte SILVER !
Vous savez, celle avec laquelle on paye, on gagne des Miles, et on s’envole pour le bout du monde… ?
Oui, oui…. mais à condition que vous ayez dépensé au moins dix briques dans l’année !...
Allez, laissez-moi rêver de voyage gratuit …

: Il existe sur terre une marque de chaussure que je déteste plus que tout : UGG !
C’est gros ! C’est moche ! C’est inélégant au possible ! Mais bon sang, qu’est ce qu’on est bien dedans ! …
J’ai ainsi succombé au port des UGG !.... Oui, mais à la maison… Après une journée de travail, enfermé dans mes derbys, mocassins ou autre bottines, je les retire avec bonheur pour  glisser mes doigts de pied dans ces grosses bottes fourrées !.... Mais chuuuuuuuut !... Il ne faut surtout pas que cela se sache ! ;-)

W : Accro aux sacs de luxe, j’ai commencé ma petite (enfin, pas si petite que ça…) collection à 17 ans et depuis je n’ai jamais arrêté, prêt-à tout pour en avoir un nouveau ! Comme par exemple faire 2 heures de queue, un matin en plein hiver, à une braderie pour avoir la pièce que je cherchais à petit prix ! En vendre un (même si mon cœur pleure à l’idée de l’abandonner) pour en acheter un nouveau (qui le remplacera tout aussi rapidement dans mon petit cœur) ! Ou bien m’inscrire sur liste d’attente qui durera des mois afin d’obtenir le sac que j’avais repéré 3 mois auparavant et dont je me lasserais sans doute 3 mois après…
En fait, je crois que j’ai un problème avec les sacs !...

A : Amoureux de foulards (bon, je ne vous apprends rien là !...), je suis toujours prêt à craquer, au détour d’une promenade ou d’une boutique, pour un nouveau modèle, une nouvelle couleur, un nouveau style ou un nouvel imprimé. Tous me plaisent !
Neufs, vieux, vintages, de luxe ou à 1 euro en friperie, tous ont leur intérêt tant qu’ils apportent un petit quelque chose, une touche subtile, un éclat, une couleur, telle une signature à la tenue…
Le fait est, qu’au fil des années, j’en ai tellement collectionné que mon tiroir à foulards (bah oui, j’ai un grand tiroir à foulards, faut bien !...) est beaucoup plus important que mon tiroir à sous vêtements…
Je finirai sans doute un jour sans slip !... mais avec un foulard ! ;-)

W : J’aime la Tv Réalité Américaine, et plus particulièrement la chaine 53 du câble…. Vous savez…. ? E! Entertainment ! A moi les folies de la Famille Kardashian, les fashion faux pas de la Fashion Police de la très retouchée Joan Rivers, et les inénarrables  Hollywood Stories … je suis démasqué, je l’avoue, mais j’aime !...

: Si je vous dis Chèvre ?... Vous me répondez : « Fromage » ?
Et si je vous dis Mongolie ? Vous me dites « Steppes perdues au fin fond de l’Asie » ?...
Heu….. Oui…. Certes…. Mais non !...
Il est juste question de ma signature déco : les coussins en chèvre de Mongolie !!!  J’en suis dingue ! Sur le lit, sur un fauteuil ou sur le canapé, j’en use et j’en abuse. Mélange réussi entre design scandinave des 50’s et King Kong à New-York ! Vous voyez ? … Non….. ?  Mais si, vous voyez !!!! 

W : Allez, je vide mon sac (heu…. Oui mais lequel… ? Prada, Vuitton, Balenciaga… ?)
J’aime les couleurs, les choses originales et les beaux imprimés. Mais il y en a un que j’aime par dessus tout : l’imprimé Léopard !
Une sorte de pulsion stylistique, d’attraction physique, presque animale ! Plus encore que les Gnocchis et les bonbons Haribo ! Si, si ! Je vous jure, c’est possible !
Vous pouvez être sur que si vous me laissez 10 minutes seul dans un magasin (Printemps, H&M, Zara…), vous me retrouverez forcément en caisse avec un T-Shirt, un Sarouel où une ceinture imprimée …. Léopard !
Comment l’expliquer ?  Difficile à dire.
Une envie d’évasion, de « jungle urbaine » (dixit les Vogue, Elle et autres Citizen K), de « Cagolite » aigue (Vous ne connaissez pas la Cagole ??? Vous avez tort, sachez-le, elle est magique !) ou encore de Tintin au Congo versus Mobutu versus Dolce&Gabbana !!! Vous me suivez ? Parfait ! ;-)
N’ayez pas peur, je sais tout de même me tenir !
La prochaine fois, je vous parlerai de mon problème à toujours vouloir faire des raccords couleurs dans mes tenues… Si, si !

A : J'aime le vintage ! J'ai un rapport particulier avec les objets anciens, vêtements, meubles ou objets, j'aime l'histoire qu'ils racontent. Je peux passer des heures à fouiner dans ces tas de vêtements pour en ressortir heureux, presque repu, avec au bras mon sac en plastique rose, avec à l'intérieur, un nouveau short, une nouvelle veste, un nouveau cardigan…
En fait, j'ai toujours fait ça, depuis tout petit. J'ai aimé donner une seconde vie aux foulards de mon grand père, aux ceintures de ma mère, aux T-shirts de mon père.
J'ai horreur des total-looks, alors 1 veste de créateur + 1 vieux jean découpé acheté en fripe = 1 équation mode !

Suite à ce déballage très peu discret, à notre tour de couronner nos 3 lauréats ! Suspens, suspens…..






Tout d’abord, Aude, et son Trop Mignon Blog, sans qui nous ne serions sans doute pas sur la toile, et pour ses coups de cœur et ses coups de griffes roses bonbon.
Perceval, pour ces partis pris mode très fort que l’on aime beaucoup.

Et enfin, un prix spécial aux 4 journalistes-bloggeuse d’Arsenic et Petites Culottes qui partagent sur la toile, pour notre plus grand bonheur leurs articles au ton vitriol. Un petit avant-goût ? Leurs signatures : L’Intégriste culturelle, L’Exécutive pétasse, l’Altesse mondialiste, la Serial Mother…. On adore !

Sur ceux, nous allons vous laisser. Rire (sans trop en abuser). Vous moquer (sans blesser). Lire (les blogs de nos lauréats) Et nous livrer (à votre tour), 7 vilains petits secrets !

A très vite.
Les garçons aux foulards.
A&W

mercredi 25 mai 2011

Pause Culturelle et Gourmande : à la découverte de Charlotte Perriand!

Ce mois de mai 2011 mets enfin à l’honneur une grande dame française du design et de l’architecture, Charlotte Perriand.
Méconnue, son œuvre est encore très souvent associée à celle de Le Corbusier, où de Pierre Jeanneret avec lesquels elle collabora à partir de 1927, année où elle les rejoints et s’occupa de la décoration intérieure et du mobilier des différents projets architecturaux réalisés par leur agence. C’est d’ailleurs sans doute, l’une des raisons pour lesquelles, son nom fut souvent cité après celui de Le Corbusier, l’un des premiers « designer super star » de notre siècle.
Heureusement, deux institutions parisiennes lui rendent hommage et  replacent son œuvre au centre de l’actualité culturelle mais également au centre d’une certaine vision de l’homme ; « homme » qu’elle plaçait toujours au cœur de sa réflexion.
L’être humain est en effet à la base de tout pour Charlotte Perriand. Reprenant ainsi le principe du Design mis en place par l’école du Bauhaus, qui a pour mission de réaliser l’objet le plus simple et le plus esthétique pour une fonction donnée (Principe qui a été bien souvent oublié depuis quelques années… ). Charlotte Perriand ne souhaitait pas un design élitiste, bien au contraire. Tout comme Le Corbusier voulais créer une société idéale par le biais de certaines réalisations telles la Cité Radieuse à Marseille, Charlotte Perriand pensait au plus grand nombre lorsqu’elle dessinait ces objets à vocation utilitaire. Elle s’est ainsi longuement inspirée du monde rural et ouvrier ainsi que de nombreuses cultures.
Petit Palais, Bon Marché : même combat ! Celui de Charlotte Perriand ! Les Garçons aux Foulards sont partis enquêter !

Culture tout d’abord.
 
Lors de la dernière Nuit des Musées, le week-end dernier, nous avons eu le plaisir de découvrir la rétrospective Charlotte Perriand 1903-1999, de la Photographie au Design organisée par le Petit Palais. Comme toujours lors des expositions au sein du Petit Palais, les œuvres de l’artiste « invité » se trouvent au cœur des collections permanentes, placées dans chaque salle, créant ainsi un parcours historique mais également un dialogue entre moderne et ancien, classique et avant-garde.
  
© Les Garçons aux Foulards

Trois détails de l’exposition m’ont particulièrement plus. Deux de ses œuvres les plus engagées, réalisées en 1936, l’une pour le Salon des Arts Ménagers intitulée La Grande Misère de Paris et l’autre pour la décoration de l’un des salons du Ministère de l’Agriculture, on été reproduites en très grand format dans le hall central du Petit Palais et apparaissent tel un manifeste de son travail mettant le visiteur au cœur de son univers et de sa réflexion.

 
© Les Garçons aux Foulards

Ensuite, poursuivant l’exposition dans les salles adjacentes, je découvre avec plaisir certains des meubles réalisées par Charlotte Perriand, placées en face de chaises, de fauteuils, de consoles et de secrétaires Louis XVI. Décalage garantit ! Et modernité incroyable ! C’est d’ailleurs, d’un point de vue décoration le style qui me plait et que j’essaye de reproduire, ce subtil mélange de moderne et d’ancien, de chiné et de neuf, de design et d’antiquité.

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards





















Enfin, la salle principale au sous-sol, recréant son univers, inspiré du monde rural mais également minéral. On reconnaît les formes des meubles faces aux photographies prises par Charlotte Perriand dans la Nature, au cours de ses voyages. Immersion totale ! On aime !  Vous allez dire que j’exagère un peu… peut-être… je ne sais pas… je sais juste que j’ai toujours été un inconditionnel de son œuvre, incroyable de modernité, d’élégance et de simplicité.

A  ce propos, c’est l’italien Cassina, spécialisé dans le mobilier de designer, qui a remporté en 2004, le droit d’éditer les modèles crées par Charlotte Perriand. Une salle lui est d’ailleurs réservée au cœur du musée, afin de permettre au visiteur de découvrir de façon sensorielle le mobilier, de le tester. Car n’oublions pas que l’ensemble des meubles de Charlotte Perriand ont un objectif de fonctionnalité, de confort. Ainsi cette découverte, en dehors de son éventuel intérêt commercial, fait partie intégrante, je pense, du processus d’initiation et de compréhension de son œuvre.

Pause Gourmande ensuite.

Profitant de cette jolie « Charlotte Perriand – Mania », le Bon Marché et Cassina se sont associés afin de recréer la mythique Maison de Thé, réalisée par la célèbre Designer et exposée sur le toit du Jardin de l’UNESCO en 1993, et qui fût détruite par la suite.

© Les Garçons aux Foulards

Au cœur d’une véritable forêt de bambous, placée sous la très belle verrière du 2ème étage du grand magasin de la Rive Gauche, une petite exposition rend hommage également à l’œuvre de Charlotte Perriand au travers de photographies, portraits intimes de la femme plus que de la créatrice de talent. Différentes pièces de mobiliers, parmi les plus emblématiques de la créatrice ont été mises en scène, créant une sorte d’appartement idéal au cœur d’une végétation luxuriante aux références japonisantes.


© Les Garçons aux Foulards


Japon tant aimé par Charlotte Perriand, où elle travailla pendant plus de deux ans durant les années 40, et dont elle n’oublia jamais le style minimal, fonctionnel, presque spirituel. Et Japon mis à l’honneur par le Bon Marché grâce au célèbre restaurant gastronomique Bizan, déplaçant son savoir faire culinaire le temps d’un salon de thé éphémère.  
Je n’ai pu m’empêcher le plaisir d’y savourer leur pause gourmande : Thé vert d’Asamiya, crème de soja sucrée et sa purée de haricot rouge et sésame, accompagnée de chocolat blanc aux graines de sésame. Un délice ! Léger, subtil, raffiné. Expérience à tester absolument.

© Les Garçons aux Foulards

© Les Garçons aux Foulards






















Enfin, j’ai terminé cette escapade design par le très beau rayon libraire-papeterie du Bon Marché, qui mérite à lui seul le détour, havre de paix au cœur du tumulte du 6ème arrondissement. Il est l’un des lieux qui m’apaise le plus et ou j’aime me retrouver, entouré de livres ; et pour ceux qui ne le connaitrait pas encore, je vous le recommande avec plaisir.
J’espère ainsi vous avoir donné l’envie de découvrir où redécouvrir l’œuvre de cette grande dame du Design. Sortez, Flânez, Découvrez et Partagez nous vos impressions ! ;-)

A très bientôt,

A.



Charlotte Perriand  1903-1999 ; de la Photographie au Design 
 du 7 avril au 8 septembre 2011 au Petit Palais
www.petitpalais.paris.fr

La Maison de Thé de Charlotte Perriand
du 9 avril au 11 juin 2011 au Bon Marché Rive Gauche
www.lebonmarche.com



mercredi 18 mai 2011

Tout est une question d'Argument!

Deuxième volet de notre semaine spéciale Actu Mode, ce soir Les Garçons aux Foulards vous font découvrir une toute jeune marque de bijoux à l’avenir très prometteur : Argument.

Lancée au début de l’année 2011, Anne-Sophie Chhim, sa créatrice, est une jeune femme amoureuse depuis toujours par l’univers des bijoux et nous transmets sa passion de celui-ci  à travers une première Collection 1.0 tout en modernité et en graphisme.


Pendentifs, plastrons, broches, boucles d’oreilles ; Anne-Sophie revisite dans sa collection aux couleurs vitaminées, l’une des formes les plus répandues de la géométrie moderne : le losange ! Ou plutôt le carré pour reprendre ses termes!


Argument - Collection 1.0


En effet, nous avons eu l’occasion d’interviewer la jeune créatrice qui nous a expliquée en quelques mots son travail, Argumentaire : « Je pars du principe que le carré est la forme moderne parfaite et que de la perfection émane la beauté. Le losange est un carré vu en perspective, il devient ainsi une allégorie de la beauté ! »


Il est un point sur lequel nous la rejoignons entièrement, la beauté est présente partout ! Surtout dans ses formes les plus simples : formes, couleurs, matières. Argument est une ode à une vision de la beauté : minimale, moderne, luxueuse.  


Argument - Collection 1.0

A la base de son travail, une matière qui cristallise à elle toute seule cette vision : le Plexiglas. Matière dure, colorée, malléable et précieuse ; Anne-Sophie Chhim le taille, le sertit, l’assemble, le mixe à des détails en plaqué or, pour en faire des bijoux incroyablement modernes !

De plus, si l’on s’intéresse à la symbolique du losange, l’on découvre que celui-ci possède sa part de mysticisme, de magie. Souvent utilisé en tant que figure féminine et protectrice par les anciens, « elle matérialise le passage entre les mondes inférieurs et supérieurs, symbolise le dépassement du dualisme Matière-Esprit, Eau-Feu, Ciel-Terre, dans une unité harmonieusement réalisée ».

Que dire après ce très bel augure, outre que nous lui souhaitons à notre tour, beaucoup de succès ! D’ailleurs, petit scoop, certains modèles de la collection ont été shootés dans les derniers numéros de Grazia et Simon(e) !


Argument - Collection 1.0


Samedi 21 mai, se déroulera, à partir de 18h, à l’Atelier 14, le lancement officiel de la Collection 1.0. Alors ami(e)s bloggeurs, bloggeuse, venez nous rejoindre pour découvrir cette très belle première collection, ainsi que le travail passionné de sa créatrice Anne-Sophie Chhim !

Rendez-vous dès demain pour une nouvelle actu mode !

A.


Collection 1.0 – Argument
Atelier 14
14, rue Abel – 75012 Paris

http://www.argument-bijoux.com/

La Minute Auto-congratulation du jour

Oh Oui! Oh Oui! Oh Oui!

Merci , Merci, Ooooooooooooooooooooooooooh Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Public Adoré!!!!

C'est avec un grand bonheur que nous reçevons ce Stylish Blogger Award si justement décerné! ;-))))

Blague à part, nous avons eu une très jolie surprise aujourd'hui.

Rose et Lulu, deux adorables bloggeuses, shoppeuses, folles de mode , écrivant par ailleurs avec beaucoup d'humour (ce qui ne gâche rien, bien au contraire), nous ont fait la surprise et le plaisir de nous réserver une petite dédicace dans leur poste du jour en nous décernant un Stylish Blogger Award!!!

Je vous invite à les découvrir, ou les redécouvrir, et surtout à lire leur dernier article qui m'a beaucoup beaucoup amusé!

http://roseetlulu.canalblog.com/

A très bientôt les filles.

A.

Prada - From Drawings to Pictures

Une semaine très chargée niveau actu mode ! Présentations de collection, inaugurations de boutique, lancements de marque, les prémisses de la future FashionWeek parisienne commencent à se faire sentir.

Ainsi, pour débuter cette semaine sur les chapeaux de roue, Les Garçons aux Foulards ont été ce soir à la présentation From drawings to pictures organisée par la maison Prada dans sa boutique de l’avenue Montaigne.
Drawings to pictures est le nouveau projet lancé en collaboration entre la célèbre marque italienne, Vogue Talents et huit photographes contemporains, invités à proposer leurs visions de la ligne de solaires Minimal-Baroque.

Campagne Prada Eyewear

Il en a résulté une flopée de natures mortes allant de la prise de vue cadrée dans différentes variantes de couleurs à l’utilisation de décors fabriqués ad hoc et à l’insertion d’éléments de la nature. Un résultat éclectique, décalé et colorée, à l’image des modèles de cette collection proposée en édition limitée, aux lignes arty anti-conventionnelles, s’inscrivant parfaitement dans l’identité Prada.


Prada - From Drawings to Pictures


Les œuvres de Federica Di Giovanni, Kuba Dabrowski, Ciraudo Majola, Mattia Buffoli, Rosi di Stefano, Tassili Calatroni, Tatiana Uzlova et Tomas Nogueira font ainsi la synthèse de ce projet multiple et ont été présentés simultanément dans les flagship Prada de Milan, Hong-Kong, Londres, Istambul, Madrid, New-York et Paris.


Prada - From Drawings to Pictures


Mon coup de cœur va aux œuvres de Tomas Nogueira pour ses lignes graphiques et ses aplats de couleurs vives, et celles de Mattia Buffoli pour son humour ainsi que pour les saturations d’imprimés me rappelant certaines toiles de Matisse.

Tomas Nogueira pour Prada



Mattia Buffoli pour Prada




Le rapport étroit entre monde de l’Art et monde de la Mode n’est pas quelque chose de nouveau pour la maison Prada. Outre la fondation Prada en Italie, réalisée par l’architecte hollandais Rem Koolhaas, la marque a collaborée à de nombreuses reprises avec des artistes contemporains. Je me souviens entre autre de cette campagne incroyable lancée pour le printemps-été 2008 et que j’avais adoré : Trembled Blossom. 

Une vidéo émouvante de sensibilité, montrant l’évolution d’une jeune créature humaine, avait servit de campagne de communication, d’imprimé pour les collections d’accessoires et de prêt-à-porter. Un projet global alliant l’art à l’ensemble du processus de création, et de communication, forgeant même une partie de son ADN de marque.

Et si je vous parle avec autant d’enthousiasme de la campagne Trembled Blossom,  c’est parce qu’elle a été l’une des premières fois que j’ai réussi à trouver une passerelle aussi importante et aussi forte entre différents univers qui me tiennent particulièrement à cœur : la Mode, l’Art et la Communication.
Bonne soirée à vous chers lecteurs, et à très vite pour un nouvel article pour cette semaine spéciale mode ! 

A.

vendredi 13 mai 2011

Mesdemoiselles, messieurs, les Abercrombies boys vous saluent !

L’événement phare de la journée d’hier fût parisien, viril (enfin, notion à définir..) et sexy et les Garçons aux Foulards y étaient !!!
Non, non, non, il n’est pas question ici d’un énième article sur Cannes, le Festival, les robes longues, où la Croisette…. Une fois n’est pas coutume, nous allons vous parler de garçons ! 101 garçons plus précisément !

Abercrombie Boys - Champs-Elysées - 12 mai 2011

En effet, 101, c’est le nombre de jeunes hommes, muscles au vent, sourires ultra-bright et poil brillant, que la célèbre marque américaine Abercrombie&Fitch a déployé sur la plus célèbre avenue du monde, afin de fêter le lancement du décompte officiel de l’inauguration de son flagship situé au numéro 23 des Champs-Elysées et créer un énorme buzz sur la toile par la même occasion !

Abercrombie Boys - Champs-Elysées - 12 mai 2011

Pour les néophytes, je vous fais un petit topo rapide ; Abercrombie&Fitch c’est LA marque américaine, jeune, sexy, sportswear et branchée, dont la technique marketing et communication (terriblement efficace au demeurant) est d’avoir un personnel de vente uniquement composé de vendeurs et caissiers, au physique de mannequins, torses nus, rangeant les piles de jeans tout en bougeant leurs corps au rythme des dernières musiques clubbing. Pour ceux qui ont été dernièrement à Milan, Los Angeles, Londres, ou New-York, l’on sait rapidement où se trouve une boutique Abercrombie&Fitch, au bruit d’une horde d’adolescentes hystériques faisant la queue afin de se faire prendre en photo avec l’un des mannequins de la marque !..

Abercrombie Boys - Champs-Elysées - 12 mai 2011

Une chose me chiffonne cependant…. Oublions les images… Et poussons la réflexion un peu plus loin… Surtout vous mesdemoiselles… 101 hommes, certes très beaux, sont utilisés tels de gentilles potiches fidèles à l’adage « soit beau et tais-toi » et tout le monde est parfaitement ravi du spectacle…
Imaginons un instant la situation inversée… Prenons donc 101 très belles jeunes femmes, posant en soutien-gorge, durant près d’une semaine, sur les Champs-Elysées, laissées sous les regards plein de convoitise des passants, avec comme seule mission, servir de faire valoir à une marque de vêtement….
Imaginez un instant le scandale monstre que cela ferait ? Médias, chaînes télévisées, presse, associations de défenses des droits de la femme, féministes de tout bords, et j’en passe ; seraient présents, criant au scandale, à l’impudeur, à la misogynie et à la femme objet…
Je me souviens de la polémique qu’avait fait en 2007 les six vitrines vivantes réalisées par les Galeries Lafayette, pour le lancement d’une ligne de lingerie de la créatrice Chantal Thomas, où des jeunes femmes légèrement vêtues des modèles de la collection y déambulaient... Un tapage tel, qu’au bout de deux ou trois jours, le célèbre grand-magasin décida de retirer ses vitrines, accusés de sexisme, de marchandisation du corps, de véhiculer des diktats du corps ! Pour citer Ségolène Royale alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire : La loi du marché et la recherche du profit doivent-elles conduire de façon aussi cynique à porter atteinte à la dignité des femmes, renvoyées ainsi au statut de marchandise, et à transformer les passants en voyeurs malgré eux ?
Critiques qui peuvent par ailleurs très bien se défendre, dans un sens comme dans l’autre (c’est toute la magie de la rhétorique…).
Du coup, une question me turlupine.
Ne pensant pas que notre société ai tant changée en l’espace de quatre ans, et que les deux exemples que je vous ai cités plus haut, feraient moins de scandale aujourd’hui, pourquoi donc s’indigne ton d’exploitation du corps de la femme, alors que l’on valorise le même usage fait du corps de l’homme…. ?
Ne pensez pas que je sois là en plein débat sur la place de l’homme ou de la femme dans la société, mais c’est une remarque que j’ai trouvé bien plus pertinente lors de cette visite que la simple inauguration d’une nouvelle boutique sur les Champs-Elysées…
La question restant ouverte, je vous invite à me faire partager vos commentaires et points de vue. Et d’ici là, les Abercrombie boys vous attendent jusqu’au 19 mai, jour officiel de l’inauguration ! Alors, mesdemoiselles, messieurs, enjoy !!! ;-)

Abercrombie Boys - Champs-Elysées - 12 mai 2011

A très vite,
Votre dévoué A.